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POUR ETRE ACTEURS DU COMBAT SYNDICAL MONDIAL

jeudi 19 avril 2007

POUR ETRE ACTEURS DU COMBAT SYNDICAL MONDIAL

Nul ne peut contester aujourd’hui la nécessité de créer et développer un syndicalisme mondial qui soit un contrepoids puissant de la mondialisation libérale porteuse de maintien dans la pauvreté de la plus grande partie des pays du sud, du non respect voire du refus des droits sociaux et des libertés les plus élémentaires, de dégradations sociales. Bref il s’agit de peser sur des politiques mondiales incarnés dans les choix faits par exemple par l’OMC, le FMI ou la banque mondiale.

Nous défendons depuis toujours à Unité et Action le fait que l’unité syndicale est un levier puissant de l’efficacité du combat social.

Il s’agit au moment de la création de la CSI de mettre en œuvre cette constante de l’orientation syndicale Unité et Action. Défendre l’adhésion de la FSU à la CSI c’est faire vivre un des fondements de notre combat syndical dans une phase de construction d’un syndicalisme mondial unifié. Ne pas prendre notre part dans cette construction c’est soit faire le choix de rejeter l’opportunité de la création d’une structure syndicale mondiale puissante dans laquelle nous serions acteur, soit l’aveu résigné de l’incapacité des forces sociales qui se battent dans le monde sur une orientation proche de la nôtre de peser dans cette nouvelle structure.

Certes l’orientation syndicale de la CSI dans son congrès de l’été dernier n’est pas le « copié-collé » de la notre. Mais diaboliser ses objectifs au point de laisser entendre qu’ils seraient incompatibles avec notre orientation syndicale voire nuisibles pour le combat syndical que nous menons n’est pas raisonnable. Quelques citations des objectifs que s’est fixée la CSI ne sont pas inutiles pour éclairer le débat : « le congrès [de la CSI] engage la CSI à changer fondamentalement la mondialisation afin qu’elle fonctionne en faveur des travailleuses et travailleurs (...) », « une taxe internationale sur les transactions en devises étrangères est nécessaire tant pour financer le développement que pour endiguer les mouvements financiers spéculatifs », « Depuis sa création l’OMC a été l’instrument d’un modèle non durable de libéralisation du commerce qui exacerbe l’exploitation des travailleuses et des travailleurs, les inégalités en matière de développement, la destruction de l’environnement », « le FMI et la Banque mondiale continuent de mettre en œuvre des programmes hostiles aux travailleurs et aux pauvres, en encourageant essentiellement la privatisation, la libéralisation du commerce et des investissements et la déréglementation des marchés du travail », « le Congrès [ de la CSI] affirme que les services publics essentiels, notamment en terme d’éducation, de santé, d’approvisionnement en eau, de transport public et d’autres biens publics essentiels doivent être exclus des négociations sur la libéralisation du commerce, les gouvernements conservant le droit de réglementer et de protéger dans l’intérêt public ».

Donc ni angélisme, ni repli sur soi ! Restons simplement nous-même en faisant adhérer la FSU à la CSI.

Francis BERGUIN, Daniel ROBIN

Elus U&A à la CA nationale et au bureau national

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