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En débat

Séminaire U&A Fédéral du 5 février

mardi 24 février 2009

Introduction (Elizabeth Labaye, pour l’équipe d’animation)

Le secrétariat UA* a discuté à plusieurs reprises de cette question pour commencer à préparer les débats du congrès ; on a maintenant les résultats des différents scrutins, dont nous avons fait état dans la revue et dans POUR. Les évolutions sur la représentativité, la position commune, le dialogue social dans la FP sont évidemment des éléments qui pèsent et vont peser

On est aussi dans un contexte particulier d’unité syndicale sur un texte à fort contenu car portant sur un ensemble de questions économiques et sociales et non sur un point particulier.

Pour traiter cette question, il nous faut donc partir non d’une approche en terme de structures ou d’appareils mais en terme de syndicalisme qu’on souhaite, de ce qu’on veut pour les salariés les citoyens et des pistes alternatives qu’on doit construire dans ce cadre. C’est en partant des besoins et des valeurs que nous défendons qu’il faut travailler. Travailler également à renforcer le syndicalisme et pour commencer le notre, renforcer nos syndicats, renforcer la FSU en continuant notamment à s’implanter dans la territoriale

Notre image est celle d’ une FSU fédération enseignante, c’est à la fois une force (car secteur syndicalisé et mobilisable, l’éducation est un enjeu qui concerne la société donc pas un secteur étroit) et une faiblesse car cela nous marginalise sur nombre de sujets.


La FSU est courtisée par certaines organisations ou parties d’organisations.

- Ainsi de l’UGFF CGT, avec laquelle nous avons très souvent des approches communes, mais aussi de l’UGICT : l’UGFF a clairement dit qu’elle souhaitait travailler de manière plus étroite sur les dossiers communs avec nous, mais aussi avec d’autres notamment Solidaires,

Ce n’est pas uniquement pour nos beaux yeux ! Il y a aussi derrière des enjeux à l’interne de la CGT et certains nous verraient bien comme force d’appoint susceptible de contester les orientations de la confédération.

Au niveau de la confédération, il n’y a semble t-il pas d’hostilité à un travail en commun sur certains dossiers, dans le respect de l’indépendance de chacun. Les signaux que nous avons pour l’instant ne vont pas beaucoup plus loin, il reste à en voir des marques concrètes. S’afficher avec la FSU et Solidaires, par exemple,si cela ne semble pas un obstacle pour l’UGFF, reste pour l’ instant exclus côté confédération (inquiétude sur le colloque travail).

- Ainsi de Solidaires avec lesquels nous avons une proximité sur un certain nombre de sujets dans la FP mais aussi sur la défense des droits et libertés,et avec lesquels nous nous retrouvons souvent dans l’action ;mais entre Solidaires et certains syndicats SUD,les pratiques et analyses peuvent être très différentes.

Dans la FSU, certains verraient bien un rapprochement organique avec l’une ou l’autre de ces organisations.

D’autre part, l’Unsa est dans une logique de confédéralisation avec la CGC. Si celle-ci aujourd’hui au point mort, du fait essentiellement de la CGC, la stratégie ne semble pas remise en cause pour l’instant côté Unsa. On peut le regretter, car on partage aussi avec eux un certain nombre de valeurs(et par exemple un combat commun en 2003 sur les retraites) mais il est vrai que depuis quelque temps on ne les a pas vraiment ressenties !

Les premiers échanges dans le secrétariat, à partir de ce constat :

L’idée d’une confédéralisation de la FSU un temps envisagée par certains d’entre nous semble aujourd’hui écartée, au-delà de ceux qui s’y étaient toujours opposés ; d’une part en raison de la difficulté que nous avons déjà à nous implanter dans l’ensemble des FP,d’autre part en raison des questions de représentativité liées à la « position commune ».

L’idée qui prévaut dans le débat est que l’on ne doit pas sacrifier la FSU en tant que force autonome qui pèse dans le paysage même si c’est de manière trop limitée ; elle représente un syndicalisme organisé et combatif, qui est force de propositions, et auquel sont attachés les personnels ; ce capital de propositions d’action, capable de mobilisations de très haut niveau, ne doit pas être gaspillé.

Cela suppose donc de ne pas se précipiter dans une fusion/absorption par une autre organisation quelle qu’elle soit ; et de ne pas entrer dans des logiques qui s’apparenteraient de près ou de loin à des constructions d’appareil loin des personnels. Ceux –ci sont d’ailleurs très loin de ces débats. Il n’y a pas d’urgence mais en même temps nous ne devons pas rester immobiles. Un statu quo sans pistes d’évolutions possibles n’est pas envisageable.

L’idée qui prévaut dans ces premiers débats, est donc plutôt de rechercher des formes permanentes de travail en commun avec les uns et les autres, beaucoup plus poussées qu’aujourd’hui. Dire les uns et les autres, cela ne veut pas dire tout le monde mais ceux qui sont partants pour avancer sur des exigences, des revendications partagées. Sans reprendre l’expression CLUI, mais dans le même esprit, et dans des circonstances qui s’y prêtent aujourd’hui davantage qu’hier ; avec l’idée que ces formes de travail, (à définir) peuvent donc préfigurer des rapprochements avec l’une ou/et l’autre des organisations citées plus haut,dans l’optique non de « rejoindre » l’une d’entre elles,mais de construire ensemble et pas à pas un nouveau syndicalisme.

*le secrétariat est composé du secrétaire général, des secrétaires généraux UA des syndicats nationaux, de responsables UA de syndicats sans tendance,et de l’équipe d’animation de la tendance( Bernadette Groison,Elizabeth Labaye,jean Lafontan)

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