Par Michelle CARMES
Avant d’engager la réflexion propre à UA sur le ou les rapports du syndicat au politique, il y a deux préalables :
s’interroger sur la façon dont les personnels qui nous font confiance pensent, eux, le rapport du syndicat au politique.
Lever les « non dit » sur notre histoire qui pèsent dans nos débats sur cette question
Comment éviter l’isolement des camarades qui travaillent les questions régionales, de tirer profit de la présence de la FSU dans les CESR et que les questions régionales soient travaillées dans les publications fédérales régionales ?
François Labroille, professeur de Sciences Economiques et Sociales à Paris, ex co-secrétaire général du SNES, aujourd’hui Conseiller Régional de la Région Ile de France (alternative citoyenne) est intervenu sur la base de son expérience d’élu.
par Matthieu Leiritz
Les conditions d’un travail efficace relèvent du point de vue de notre fédération et de notre syndicat de plusieurs exigences : transparence de la démarche, affirmation de l’indépendance et de la légitimité propre à chaque organisation dans son champ propre de responsabilité, politique, syndicale , intellectuelle ou associative.
Elles nécessitent également de notre part du volontarisme, car, dans chaque organisation, les pesanteurs sont nombreuses, les réticences respectables et les délais courts.
Par Hervé Le Fiblec
La contribution de José Dupuis, datée du 1er mai, est très intéressante sur le fond, notamment parce qu’elle sort le débat sur l’unité syndicale du centrage devenu habituel sur les questions de « représentativité » de la FSU, et qu’elle pointe la situation particulière dans laquelle se trouve notre syndicalisme quant à son avenir.
Pour autant, il me semble qu’elle appelle un certain nombre de remarques qui, sans être totalement divergentes avec l’esprit du texte, pourraient permettre de reposer les questions dans une perspective légèrement différente
par José DUPUIS
Si nous ne pouvons influer directement sur la volonté des gouvernants de nier le dialogue social, il y a au moins un levier sur lequel nous pouvons agir, celui de l’organisation interne du syndicalisme de transformation sociale pour, au moins, palier à la carence à venir en militants tout en le fortifiant. Pour cela je crois que nous ne pouvons plus rejeter d’un revers de main la nécessité d’une recomposition des forces non réformistes.
par Jacques Agnès
La question de la démarcation entre un champ « politique » et un champ « syndical » est posée de façon récurrente aux syndicalistes que nous sommes. Il appartient au courant de pensée de poursuivre cette discussion, moins pour prétendre arrêter une position définitive que pour en éclairer tous les aspects.
Les élections régionales soulignent le hiatus entre l’état d’esprit du pays et sa représentation politique. Cela s’inscrit dans le cycle anti-libéral ouvert depuis 10 ans : les Français ne voient plus la cohérence des mécanismes économiques (licenciements dans des entreprises qui font des profits, perte de cohérence entre l’investissement productif du salarié et son devenir...).
Depuis 10 ans les salariés sont critiques à l’égard des syndicats mais pensent qu’ils doivent incarner des (...)