La politique menée par Eric Woerth développe les logiques d’individualisation, de la rémunération de la performance, individuelle ou collective, et s’appuie sur le recours aux heures supplémentaires. Dès lors la question posée au congrès d’approfondir la recherche de solidarités collectives est bien une réponse à ces orientations (thème 2, partie 4).
Le congrès devra actualiser les mandats de la fédération. Le pré rapport, s’appuyant sur les mandats que se sont donnés les syndicats concernés propose de fixer le minimum de traitement à 1600 euros mensuels nets.
2000 a été la dernière année couverte par un accord salarial dans la Fonction publique. La FSU n’en était pas signataire mais c’est cette date qui a été reprise en commun par l’intersyndicale de la Fonction publique comme référence pour la valeur du point. Le pré rapport la reprend pour définir les mesures immédiates revendiquées et propose une valeur du point à 5 euros mensuels (brut). Le rattrapage des pertes accumulées depuis 1982 serait à traiter par les mesures sur la grille.
A titre d’acompte, la FSU revendique 50 points d’indice pour tous. En 1993, il s’agissait de 30 points. Conjuguée à la revalorisation du point, ces 50 points apporteraient une augmentation nette de 210 euros par mois. Faut-il aller au-delà ? Au risque de valoriser une mesure au détriment d’autres que nous jugeons incontournables, telles la nécessité de donner de l’espace à la grille (en catégorie C une promotion d’échelon peut n’apporter qu’un seul point d’indice !) et celle de repositionner un grand nombre de corps et cadres d’emploi dont les qualifications ont évolué sans que cela ne soit reconnu.
Les congrès départementaux doivent en débattre.
Anne Féray